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Une rivière sonore du possible
Will Menter
Principaux matériaux
bois, câbles en inox
Portrait
Portrait Wille Menter © Jane_Norbury
Présentation

Musicien et plasticien, Will Menter vit en Bourgogne depuis 1998. Il développe son travail de sculpture sonore en se concentrant sur les sons non transformés des matériaux naturels, en particulier le bois, l'ardoise, la pierre et l'eau, mais aussi avec certains matériaux plus industriels tels que l'acier et la céramique. Certaines de ses œuvres sont visibles de manière permanente, notamment à Hoscheid au Luxembourg, autour du lac de la Vouraie en Vendée et à la Carrière de Vignemont, à Loches.

Il a collaboré avec le danseur Erick Jimenez et la céramiste Jane Norbury pour réaliser une série d'installations et de performances pluridisciplinaires in situ, sur le site archéologique de Bibracte et à Orense, en Espagne. Une autre collaboration, avec l'association Résonance Contemporaine, a donné lieu à sa composition de 40 minutes, La Poésie de la Matière, présentée au Théâtre de Roanne en 2022, et dans laquelle il entrelace les sons et les mouvements de six sculptures sonores avec deux voix féminines, deux saxophones et six percussionnistes.
 

Projet Une rivière sonore du possible - Will Menter - Forêt monumentale 2 - Métropole Rouen Normandie
Projet Une rivière sonore du possible - Will Menter - Forêt monumentale 2 - Métropole Rouen Normandie
Présentation de l'oeuvre

Depuis de nombreuses années, le musicien et plasticien Will Menter orchestre la matière en créant des sculptures sonores qui explorent la frontière entre la musique et les sons naturels. Dans Une Rivière Sonore du Possible, il utilise les sons simples produits par des planches de chêne lorsqu'elles se percutent pour créer une musique douce en harmonie avec la forêt. Sur le principe du xylophone et du marimba africain, l’artiste a accordé chaque planche avec précision en creusant une rainure en son centre. Les planches de chêne sont placées les unes à côté des autres, chaque pièce étant suspendue sur le côté par deux fils reliés à une structure en bois, qui serpente à travers la forêt sur une longueur de soixante mètres.

Le bois bouge et vibre librement. Entre chaque planche, une pièce de bois en forme de navette sert à percuter les touches musicales. Celle-ci est à son tour reliée à une fine pièce en forme de feuille qui capte le vent.

Les mouvements des planches, qu'ils soient provoqués par le vent ou par les actions du public, sont totalement aléatoires. Les rythmes et mélodies produits sont donc tout aussi aléatoires et, outre le plaisir sensoriel qu'ils procurent, incitent à la réflexion sur la question de savoir où finit la musique et où commence la nature.