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NIDHÖGG
Camille Bellot
François Pottier
Pays
France
Dimensions
28 mètres de long
Principaux matériaux
Bois et pneus recyclés
Portrait
photo bellot pottier
Présentation

Camille Bellot est plasticienne à Paris. De 2014 à 2017, elle travaille en duo avec Paul Bouteiller, illustrateur. Ils remportent en 2016 le Prix de la Jeune
Création Métiers d’Arts et exposent à la galerie Drouot, puis au Grand Palais en 2017.
François Pottier est architecte diplômé de l’ENSA Nancy, passionné par la poésie des matériaux et par la dimension tectonique de l’architecture.
Leur association naît en 2018 lors d’une résidence au lycée agricole du Neubourg (Eure) où ils développent avec les élèves plusieurs micro-architectures habitables. Ensemble ils créent des oeuvres à la frontière entre installation architecturale et artistique, jouant sur le décalage d’échelle et la perception de notre corps.
Les oeuvres de Camille Bellot sont issues de l’accumulation de fragments multiples, taillés méticuleusement et rageusement pour devenir la matière de créatures inquiétantes et fantasmées. La faune qu’elle imagine introduit une dimension fantastique dans le réel et convoque ce sentiment primaire de l’enfance où se mêlent méfiance et attirance, fascination et crainte d’un monde imaginaire peuplé de bêtes puissantes et carnassières.

Oeuvre Nidhögg
Oeuvre Nidhögg2
Oeuvre Nidhögg3
Oeuvre Nidhögg4
Oeuvre Nidhögg5
Oeuvre Nidhögg6
Oeuvre Nidhögg7
Oeuvre Nidhögg8
Présentation de l'oeuvre

EXPLORER AUTREMENT LA FORÊT… VOYAGER DANS L’IMAGINAIRE…

La figure du serpent-dragon traverse les contes et légendes de Normandie. Habitant mythique des grottes ou des forêts, monstre anthropophage ou gardien jaloux de trésors immenses, son évocation ne laisse personne indifférent. La rencontre avec l’une de ces créatures géantes renvoie à un temps où le fantastique nourrissait le quotidien des gens et en alimentait la vision du monde. Nidhögg renvoie à cette mémoire ancestrale du mythe, elle traverse le panthéon viking ou la mythologie ancestrale pour fédérer les différentes couches de la culture locale.

La sculpture, de 28 mètres de long, donne aux alentours un éclairage fantastique en modifiant l’échelle de perception des lieux.
Le serpent s’implante entre les arbres de la forêt, de sorte à donner l’illusion qu’il se déplace en sinuant entre les troncs. L’esthétique se veut assez radicale, voire un peu inquiétante pour accentuer l’effet spectaculaire et légendaire de l’animal.
Sa présence interagit avec le public. Le serpent ouvrant grand la gueule, il est possible de se glisser à l’intérieur et de pénétrer dans le ventre de la bête, devenant alors territoire d’exploration, jeu et abri, source d’histoires et prétexte à l’imagination.

Vidéo Oeuvre