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L'attrape-brume
Mathilde Caylou
Pays
France
Dimensions
NC
Principaux matériaux
verre, câbles métalliques, filets agricoles recyclés
Portrait
Mathilde Caylou © Martyna_Pawlak
Présentation

Diplômée de la Haute école des arts du Rhin (HEAR) de Strasbourg et formée dans des ateliers en France, en Allemagne ou au Danemark, Mathilde Caylou a choisi le verre pour médium.

C'est dans les ateliers de l'école qu’elle découvre ce matériau et se laisse aussitôt conquérir par ses possibilités de travail, ses capacités de transformation et son pouvoir d’évocation. Le verre devient alors le principal médium de sa démarche. Les objets de contemplation qu’elle imagine côtoient le visible et l’invisible, répondent à un champ de recherche orienté vers le paysage, l’environnement, l’agriculture et la manière dont l’homme façonne, transforme son « mi-lieu ».
Ses œuvres ont été exposées au festival Horizon Sancy, dans les jardins du Musée Mallarmé, ou encore au Repaire Urbain d'Angers. Une de ses sculptures pérennes est installée dans le jardin municipal de San Vito Al Tagliamento en Italie. Elle a également été lauréate de la Fondation Banque Populaire et de l'Académie des Savoir-Faire, Fondation d’Entreprise Hermès.
 

Projet L'Attrape-brume - Mathilde Caylou - Forêt monumentale - Métropole Rouen Normandie
Projet L'Attrape-brume - Mathilde Caylou - Forêt monumentale - Métropole Rouen Normandie
Présentation de l'oeuvre

L’attrape-brume est composée de filets agricoles recyclés tressés en cordes, et de verre. L'installation est accrochée entre les arbres, telle une toile d'araignée à la fois aérienne, légère et monumentale. Des gouttes de verre, fixées et disséminées sur ce réseau, pendillent à la manière de centaines de pampilles, oscillant avec le vent et jouant avec la lumière. S’entrechoquant parfois doucement, elles produisent un tintement discret, un son d'alerte.

L’installation s’inspire des fils de soie des toiles d’araignées, et des collecteurs de brouillards, installés dans les régions arides du monde et sources d’approvisionnement en eau pour les populations. Car la sécheresse progresse aussi en France et les arbres, sensibles au stress hydrique, voient leur santé se dégrader. L’œuvre évoque ainsi la respiration de la forêt et son rôle dans le cycle de l'eau, soulignant les interactions entre les éléments naturels pour donner la pluie, la condensation ou encore l’évapotranspiration. L’utilisation du verre, minéral et imputrescible, sans impact sur l’environnement, rappelle l’eau par sa transparence et ses propriétés physiques.

Tout en délicatesse et poésie, l'installation s’intègre et réagit à son environnement.